L’association pour la Sauvegarde et la Promotion du Patrimoine Industriel en Vaucluse (ASPPIV, 17ter impasse Pignotte, 84000 Avignon) est née en 1983, à la suite d’un constat : celui de l’existence d’un patrimoine industriel riche, varié, diversifié, à la fois mémoire de notre civilisation industrielle et témoin de la vie économique vauclusienne.
Liée à l'eau, aux ressources minérales et à l'agriculture, l'industrie vauclusienne s'est développée au XIXème siècle lorsque aux activités traditionnelles du textile, de la papeterie, de la meunerie, s'est ajoutée l'industrie de la poudre de garance, du cartonnage, de la métallurgie, du réfractaire, de la faïencerie, des ocres, de la confiserie. Même si quelques industries ont disparu à la fin du siècle dernier, l'essor de ce secteur économique s'est poursuivi avec de nouvelles activités liées soit à l'agriculture (conserveries), lesquelles sécrèteront une foule d'activités comme les engrais chimiques, les emballages et les fabriques de boîtes de conserves, soit aux richesses de notre sous-sol (carrières de pierres, fabriques de plâtre et de chaux). Une nouvelle génération d'établissements, dont la technologie est largement utilisée par les industriels vauclusiens, apparaît au XXème siècle, prenant le relais des anciennes activités disparues ou sur le point de l'être : construction électrique et électronique, industrie mécanique, industrie du verre, parachimie.
Les papeteries de Fontaine-de-Vaucluse, l'usine de la Ramie à Entraigues et l'usine Beauport à Vedène, les fabriques d'ocres à Roussillon et Gargas, les fabriques de fruits confits à Apt, les usines et roues de l'Isle-sur-la-Sorgue et d'Avignon, les hauts fourneaux de Rustrel, les moulins à farine disséminés sur le territoire, sont l'illustration parfaite de cette richesse industrielle, témoins de la vie économique vauclusienne.
Au-delà de ce patrimoine industriel, parfois figé par l'abandon volontaire ou non de son capital humain, le Vaucluse conserve et cultive les traditions et les savoir-faire par l'intermédiaire de nombreuses entreprises, parfois de dimension européenne, dont les activités sont liées à notre passé ou aux caractéristiques naturelles du département. La fabrication des fruits confits à Apt, de papier à Saint-Saturnin-les-Avignon, de boîtes en carton à Valréas, de berlingots à Carpentras, de textile à l'Isle-sur-la-Sorgue et à Sérignan, de réfractaires à Bollène, de faïences à Apt, de sable industriel à Bédoin, de gélatines à l'Isle-sur-la-Sorgue, de plâtres à Mazan, de conserves alimentaires, de farine, de pierres à bâtir, s'inscrit en effet dans la continuité de notre histoire industrielle. Longtemps méconnu et oublié, ce patrimoine fait l’objet depuis 1983 des soins les plus attentifs de l’ASPPIV.
Liée à l'eau, aux ressources minérales et à l'agriculture, l'industrie vauclusienne s'est développée au XIXème siècle lorsque aux activités traditionnelles du textile, de la papeterie, de la meunerie, s'est ajoutée l'industrie de la poudre de garance, du cartonnage, de la métallurgie, du réfractaire, de la faïencerie, des ocres, de la confiserie. Même si quelques industries ont disparu à la fin du siècle dernier, l'essor de ce secteur économique s'est poursuivi avec de nouvelles activités liées soit à l'agriculture (conserveries), lesquelles sécrèteront une foule d'activités comme les engrais chimiques, les emballages et les fabriques de boîtes de conserves, soit aux richesses de notre sous-sol (carrières de pierres, fabriques de plâtre et de chaux). Une nouvelle génération d'établissements, dont la technologie est largement utilisée par les industriels vauclusiens, apparaît au XXème siècle, prenant le relais des anciennes activités disparues ou sur le point de l'être : construction électrique et électronique, industrie mécanique, industrie du verre, parachimie.
Les papeteries de Fontaine-de-Vaucluse, l'usine de la Ramie à Entraigues et l'usine Beauport à Vedène, les fabriques d'ocres à Roussillon et Gargas, les fabriques de fruits confits à Apt, les usines et roues de l'Isle-sur-la-Sorgue et d'Avignon, les hauts fourneaux de Rustrel, les moulins à farine disséminés sur le territoire, sont l'illustration parfaite de cette richesse industrielle, témoins de la vie économique vauclusienne.
Au-delà de ce patrimoine industriel, parfois figé par l'abandon volontaire ou non de son capital humain, le Vaucluse conserve et cultive les traditions et les savoir-faire par l'intermédiaire de nombreuses entreprises, parfois de dimension européenne, dont les activités sont liées à notre passé ou aux caractéristiques naturelles du département. La fabrication des fruits confits à Apt, de papier à Saint-Saturnin-les-Avignon, de boîtes en carton à Valréas, de berlingots à Carpentras, de textile à l'Isle-sur-la-Sorgue et à Sérignan, de réfractaires à Bollène, de faïences à Apt, de sable industriel à Bédoin, de gélatines à l'Isle-sur-la-Sorgue, de plâtres à Mazan, de conserves alimentaires, de farine, de pierres à bâtir, s'inscrit en effet dans la continuité de notre histoire industrielle. Longtemps méconnu et oublié, ce patrimoine fait l’objet depuis 1983 des soins les plus attentifs de l’ASPPIV.
Publications : 65 cahiers et 8 ouvrages représentant 3500 pages environ sur les industries vauclusiennes et les industriels qui sont à l’origine de l’évolution des industries dans notre département (Jean Althen, Jules-François Pernod, les frères Thomas, Philippe de Girard, et bien d’autres encore)
Etudes : En 2004 un inventaire du patrimoine industriel du Vaucluse a été demandé par la Direction régionale des affaires culturelles : sur 140 communes, ce sont au total près de 260 sites industriels qui ont retenu notre attention et qui ont fait l’objet d’un dossier qui a été remis à la Conservation régionale des monuments historiques à Aix-en-Provence.
Matériels : beaucoup de matériels récupérés chez les industriels vauclusiens, mais malheureusement répartis chez les membres de l’ASPPIV, faute de locaux.
Bibliothèque et documentation : un peu plus de 500 ouvrages, revues périodiques et catalogues ; plus de 600 documents et affiches publicitaires concernant les entreprises vauclusiennes ; une collection de plus 1000 papiers à en-tête ; plus de 300 cartes postales des entreprises vauclusiennes.
Photothèque : près de 5000 photos et diapositives, plus de 300 cartes postales le tout concernant le département de Vaucluse. Les photos, diapositives et papiers à en-tête ont été numérisés.
Filmothèque : les industries à Jonquières ; ancienne fabrique d'éponges métalliques Allauzen à Avignon ; ancienne fabrique d'ocres Lamy à Apt ; carrelages Vernin à Bonnieux ; fabrique de cartonnages à Valréas ; fabrique d’engrais Agricola au Pontet
Fonds d'archives : de nombreux fonds d’archives ont été donnés à l’association dont fabrique de soie Bouscarle à Jonquières et Sorgues, fabrique d’engrais Manon, les eaux minérales de Montmirail ainsi que l’activité thermale (XIX e et XX e siècles) ; fabrique de produits réfractaires de Gaillard à Bollène (XIX e et XX e siècles. Certains fonds sont déposés aux Archives Départementales de Vaucluse.
Expositions : Participation à une vingtaine d’expositions dans les Communes du Département, soit en présentant nos propres expositions « L’eau source d’énergie », « Mémoires d’Industries aux XIX e et XX e siècles » et « Les Eaux minérales de Montmirail », soit en mettant à disposition nos documents. Enfin une centaine de cadres présente une synthèse de documents divers et varies sur le patrimoine industriel du Vaucluse.
Visites et sorties : des visites de sites industriels sont organisées toutes les années pour nos adhérents et nos assemblées générales se font parfois sur un site industriel ou muséographique.
Conférences : nombreuses conférences pour faire connaître l'histoire industrielle de Vaucluse. Manifestations : participation au Congrès national des sociétés savantes en 1989, aux manifestations littéraires de Buoux, Velleron, Goult, Grillon, aux salons du livre d’Apt, Malaucène, Sorgues, Le Thor, Velleron, Vedène ; organisation de deux concours photos axés sur le patrimoine industriel en partenariat avec Vaucluse Matin et la Caisse d’Epargne d’Avignon; Participation aux travaux de restauration d'une roue hydraulique dans la rue des Teinturiers à Avignon (avec le Centre méditerranéen de l'environnement et le Lycée agricole de l'Isle sur la Sorgue) ; participation à deux colloques organisés par l'Union archéologique des Bouches-du-Rhône ; congrès de céramologie à Apt ; Visite du Vaucluse industriel pour les membres du CILAC; collaboration avec les enseignants des lycées et collèges pour faire connaître le patrimoine industriel ; visites de sites industriels pour les Journées du Patrimoine et la Fête de la Science ;
Tourisme industriel : édition d’une carte du tourisme industriel vauclusien (1997).
Pour récompenser ses efforts en matière de promotion du tourisme industriel, l'ASPPIV, par l'intermédiaire de son président, a été promue en 1998 lauréat départemental et régional P.A.C.A. des "Bravos de l'accueil" décernés par la Fédération Nationale des Offices de Tourisme et Syndicats d'Initiative.
Lauréat Mention spéciale prix Carrefour-Journées européennes du Patrimoine 2002 pour la présentation d’un guide du tourisme industriel et des savoirs faire en Vaucluse. Prix remis à Paris par Jean Jacques AILLAGON Ministre de la Culture et de la Communication.
Site internet : depuis 2013 l’association a créé un site pour faire connaitre l’Association, présenter ses ouvrages et ses collections.
Adhérents : l’ASPPIV compte en 2016 près de 140 adhérents : adhésion individuelle 20 euros ; adhésion couple : 23 euros ; membre bienfaiteur : 50 euros et plus. L’adhésion donne droit à la revue semestrielle et aux différentes manifestations culturelles organisées par l’ASPPIV.